Communiqué n°3

RESF 78 : assises départementales des lycéens sans-papiers le 7 février dès 14h30 à Versailles au Centre Huit - 8 rue de la porte de Buc à Versailles (gare des Chantiers)

par Webmestre de RESF78

Ils n’ont pas de titre de séjour ou en ont un qui ne leur permettra pas de construire leur vie en France, une centaine de jeunes yvelinois seront présents pour témoigner de leur histoire, de leurs espoirs, de leurs peurs.

“Qu’est-ce que cela veut dire de vivre « sans-papiers » ou dans la peur de le devenir ?”

Ils sont membres du groupe des jeunes du RESF 78, lycéens ou anciens lycéens.

Certains arrivés, il y 3, 5 ou même 10 ans, mais ne pouvant pas être en possession d’un passeport valide, ils craignent de devoir rester toute leur vie dans une zone de non-droit.

Mauritaniens, victimes de la politique discriminatoire de leur pays, arméniens ne voulant pas combattre dans une guerre qui n’est pas la leur, jeunes filles en rupture avec leur famille qui les sanctionne en confisquant les papiers nécessaires à leur régularisation,...

D’autres se sont vu accorder un titre de séjour « étudiant », titre précaire, puisqu’à la fin de leurs études, ils ont « vocation à retourner au pays ».

C’est le lot des jeunes isolés engagés dans une formation professionnelles, souvent en contrat d’apprentissage, qui n’obtiennent pas leur titre « salarié » comme la loi le permettrait.

Titre de séjour « étudiant » aussi pour les jeunes venus rejoindre un membre de leur famille (oncle, tante,...) ou arrivés après 16 ans.

À travers une vingtaine de témoignages,

c’est l’histoire de centaines de jeunes du département que nous vous proposerons d’entendre.

Dans la lignée des assises régionales qui ont eu lieu à Paris le 27 juin 2014 sur invitation du Conseil régional d’Ile de France, nos assisses départementales seront ouvertes par Henriette Zoughebi, vice-présidente du Conseil régional d’iles-de-France en charge des lycées et des politiques éducatives.

Le bon déroulement de ces assises se fera grâce à la participation active de militants de la LDH, du MRAP, de la CIMADE, de l’ASTI, de militants syndicalistes, associatifs ou politiques ainsi que de simples citoyens.

Nous serons à leur côté ce 7 février pour dire bien fort :

ILS ÉTUDIENT ICI - ILS VIVENT ICI

ILS SONT UNE RICHESSE POUR LA FRANCE DE DEMAIN

LA LOI DOIT LES RÉGULARISER !